Géoclip : rétrospective 2002-2012
Géoclip est la marque déposée par EMC3 pour désigner sa solution logicielle permettant de construire des applications de cartographie interactive en ligne, à dominante statistique. Le dépôt initial de la marque auprès de l'Inpi a été effectué en mai 2002. Il y a donc tout juste dix ans.
Les fondamentaux de Géoclip sont depuis l'origine :
- un large espace consacré à la carte (rien à voir avec les formats "timbre poste" souvent proposés alors, à l'époque où Google Maps et autres globes virtuels n'avaient pas encore fait leur apparition),
- la possibilité de superposer deux indicateurs statistiques aux modes de représentation complémentaires, symboles proportionnels et analyses choroplèthes (le cadre est celui du respect maximum des règles de sémiologie cartographique),
- des outils de sélection géographique multiples, pour faciliter l'accès à des informations de synthèse sur n'importe quel territoire.
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Un premier outil, baptisé Constructeur de Géoclip, est proposé gratuitement à l'automne 2002. Il s'agit d'une extension pour MapInfo ; une version pour ArcGis sera également proposée. Ce Constructeur permet de générer une application web autonome, un "géoclip", qui incorpore toutes les données nécessaires à son fonctionnement.
2003 : Géoclip s'appuie sur une base de données
(New-York), version ASP/Oracle pour l’Insee (WDL). L’idée s’impose alors de privilégier un modèle et un environnement d’exécution générique, avec un modèle de base de données unique, PHP comme langage serveur, et 4 types de bases de données supportés : MySQL, Postgres, SQL server,
Oracle.
territoires, pour la Datar, vont permettre de mettre au point ce modèle, avec une interface
Flash rénovée, profitant de la sortie d’une nouvelle version du langage de
programmation de Flash (actionscript 2).
application. Géoclip autonome sera baptisé Géoclip Solo à l’été 2006. L'offre d'EMC3 se centre alors sur ces deux produits
logiciels, ce qui permet de prendre en
charge de moins en moins d’applications entièrement "sur mesure".
Néanmoins, des collaborations stimulantes permettent d'enrichir Géoclip de nouvelles fonctionnalités. C'est ainsi que deux projets majeurs en 2006, l'un pour le Conseil général du Finistère, l'autre pour la Régie de gestion des données des pays de Savoie, ont conduit à développer les fonctions de portraits de territoire, d'import de données et de sauvegarde de projet.Dans les années 2008-2009, l'internationalisation se poursuit, avec des projets en Suisse, en Espagne, en Belgique. En France, ce sont des collectivités locales, conseils régionaux, généraux, grandes agglomérations telle que la ville de Toulouse, qui intègrent des applications Géoclip à leur site web ou leur réseau intranet. C'est avec le projet Sister, du conseil régional de Basse-Normandie, que sera introduit le module de tabulation automatique, permettant à l'utilisateur de calculer de nouveaux indicateurs.Cela positionnera résolument Géoclip comme un atelier web de traitement et valorisation de données sous différentes formes. La fourniture de la solution Géoclip s'accompagne désormais de services associés, parmi lesquels se place une offre de données statistiques sous forme de collections prêtes à l'emploi.
2010 : l'interopérabilité
Faciliter la mise à disposition des données est une idée fixe chez EMC3, d'où notre implication dans le développement du service web TJS, conçu pour permettre les échanges de données statistiques géolocalisées. Géoclip Serveur est également client et serveur WMS et peut utiliser les API de globes virtuels tels que Géoportail ou autres.
En 2012, c'est la naissance de Géoclip O3, avec une interface modernisée et une puissance encore renforcée. C'est une application de diffusion des résultats du recensement agricole 2010, du ministère chargé de l'agriculture, qui est la première à être publiée. Géoclip O3, c'est désormais la solution de référence pour générer et administrer des observatoires cartographiques en ligne.
Cependant, l'histoire ne s'arrête pas là : nous travaillons d'ores et déjà sur HTML5 et la prochaine génération de Géoclip.
Prototype Géoclip H5 |