Dresser le portrait d’un territoire
Rapport, tableau de bord, dossier de synthèse, portrait de territoire, diagnostic territorial, peu importe l'appellation choisie, l'objectif est de rassembler et de mettre en forme des données statistiques pour décrire un territoire. Cette fonctionnalité, très appréciée des utilisateurs et des administrateurs d'observatoires, occupe une place importante dans l'éventail des outils que propose Géoclip.
Une idée maîtresse dans le développement de Géoclip Air était de structurer et hiérarchiser l'interface afin de la rendre plus claire, sans perdre sa richesse. Cela a conduit à la création de plusieurs espaces de travail. C'est tout naturellement qu'un de ces espaces est consacré aux rapports. Sa vocation : obtenir des rapports détaillés sur n'importe quel territoire sélectionné.
Plusieurs rapports peuvent être proposés, chacun relatif par exemple à un thème donné. Avec Géoclip Air, le choix du rapport s'effectue dans une arborescence à deux niveaux, de façon similaire au choix d'un indicateur. Chaque rapport propose une série de datavisualisations, graphiques et tableaux statistiques décrivant le territoire choisi.
Comparer des territoires entre eux
Les rapports permettent aussi de comparer le territoire en question à une zone de référence. Le territoire de comparaison défini par défaut peut être modifié par l'utilisateur. Il est ainsi possible de comparer entre eux deux territoires, par exemple un canton et son département englobant aussi bien que deux communautés de communes.
Les technologies du web permettent de proposer un contenu toujours plus interactif : mieux que consulter un contenu figé, l'utilisateur peut agir à la souris et naviguer facilement de section en section, afficher le tableau correspondant à un graphique, obtenir des précisions au survol d'un élément dans un graphique, visualiser une animation temporelle...
Autre avancée majeure : celle de l'adaptativité, quel que soit l'écran de restitution. Cela se remarque à peine, tant cela semble naturel. Pourtant, cette apparente simplicité repose sur la conception d'une grille sophistiquée. C'est grâce à elle que le contenu de chaque rapport s'adapte à n'importe quel format d'écran, d'un téléphone portable à un large écran 16:9.
La consultation d'un rapport ne s'arrête pas à seulement naviguer entre les différentes datavisualisations. Pour aller plus loin, il est possible d'imprimer tout ou partie d'un rapport ou d'exporter chaque datavisualisation au format png ou svg. Pour partager un rapport avec d'autres utilisateurs, il est possible d'obtenir un lien d'accès direct (sous réserve que les territoires sélectionnés soient des territoires simples).
Un tutoriel entièrement consacré à l'espace de travail Rapports
Pour découvrir les possibilités offertes par l'espace de travail consacré au rapports, le mieux est de l'expérimenter dans notre vitrine France découverte, en accédant par exemple directement au rapport sur l'emploi comparant le canton Neste, Aure et Louron au département des Hautes-Pyrénées. Pour une présentation didactique des fonctionnalités, voici un tutoriel entièrement consacré à l'espace de travail Rapports :
Ce tutoriel fait suite à la série déjà publiée pour présenter Géoclip Air et présentée dans les articles suivants :
- Cartographie d'indicateurs : Lever de rideau sur Géoclip Air
- Import de données : Lever de rideau sur Géoclip Air, la suite...
- Visualiser et comparer des zonages avec Géoclip Air
- Sélectionner des unités géographiques sur une carte
PS : en choisissant le titre de cet article, j'ai eu un doute sur l'expression Dresser le portrait. J'ai effectué une petite recherche et je suis tombée sur cet article du site de l'Académie française : Dresser le portrait pour Brosser le portrait, qui dénonce un emploi fautif de cette expression et qui recommande de brosser plutôt que de dresser. Pourtant, Brosser le portrait ne me convenait pas : cela signifie décrire dans les grandes lignes, c'est donc inapproprié dans mon contexte. J'ai alors failli me résigner à employer banalement Faire le portrait, puisque même Jacques Prévert le fait. Et puis, non. J'ai finalement conservé Dresser le portrait, puisque, comme le précise l'Académie, il s'agit bien ici d'un outil exigeant "soin et précision".