Géoclip en Suisse
Dans le déroulement d'un projet avec Géoclip, il y a une phase à laquelle nous accordons une grande importance. Il s'agit du transfert de compétences. L'objectif est de rendre l'équipe chargée de l'administration de l'observatoire construit grâce à Géoclip autonome dans la gestion de ce dernier. C'est un moment particulier, un peu comme la remise des clés. Il s'agit que chacun prenne en main l'outil, afin d'être capable d'importer un nouveau jeu de données, de mettre à jour une couche géographique, d'ajouter un nouvel élément dans une arborescence, et bien d'autres choses encore.
Cette étape est la plupart du temps l'occasion de rencontrer l'équipe responsable du projet sur son lieu de travail. Cela permet des échanges concrets, au cours desquels il est possible de confronter les façons de faire des uns et des autres. C'est un moment privilégié pour prendre connaissance des attentes des administrateurs et par leur intermédiaire, des utilisateurs. Cela nourrit nos réflexions pour améliorer encore et toujours les outils que nous développons.
Sur le plan pratique, ces sessions de formation sont aussi l'occasion, pour les membres de notre équipe, de voyager. Nous en parlions il y a quelques temps à propos de Géoclip au Brésil. Cette fois, ce sont Éric et Eugénie qui sont allés à Genève. Ils ont rencontré Jacques-Félix Michelet, universitaire travaillant pour le compte de la Haute école pédagogique du Valais et en charge du projet Géoscola. Voici ce qu'il en dit : « Pour l’utilisateur comme pour l’administrateur, l’apprentissage de l’outil se rapproche du ludique ! » En discutant avec ce dernier autour d'une bonne fondue, au bord du lac Léman, des perspectives passionnantes ont vu le jour, qui pourraient déboucher sur de nouveaux projets.
La Suisse est de longue date un pays accueillant pour Géoclip. C'est en Suisse que sont apparus les premiers projets à l'étranger, il y a plus de 10 ans. Aujourd'hui, sept projets sont toujours actifs. Ce ne sont pas seulement des projets francophones : des observatoires Géoclip sont disponibles sur les sites web des lointains cantons des Grisons, de Turgovie, et aussi de Bâle-ville, moins lointain mais alémanique.
Si l'observatoire du canton des Grisons est encore dans une ancienne version de Géoclip, ceux de Turgovie, de Bâle-ville et du Jura fonctionnent avec Géoclip O3. Celui sur le Jura est en fait l'observatoire statistique transfrontalier de l'arc jurassien, l'Ostaj, qui porte sur 4 cantons en Suisse et 4 départements en France.
Les observatoires pour les cantons de Neuchâtel et de Vaud, actuellement disponibles en version Géoclip O3, sont en cours de migration vers Géoclip Air. Et donc l'observatoire pour le canton du Valais sera le premier, en terre helvète, à être publié à partir de Géoclip Air.