Utiliser intelligemment GoogleMaps, le Géoportail et autres globes virtuels
La vocation première de Géoclip O3, outil d'analyse, est de produire des représentations thématiques. Elle n'est pas d'afficher des fonds de plan urbains ou des photographies aériennes. Pour autant, ces images d'arrière-plan peuvent aider à mieux situer les phénomènes représentés, pour peu que l'on observe quelques règles simples.
Une fois n'est pas coutume, commençons par un contre-exemple...
Voici deux versions de la même analyse, celle de droite, réalisée également avec O3 est la plus "tendance" aujourd'hui, notamment sur les sites de presse :
Elle est pourtant moins facile à lire. A droite, du fait de la transparence, les contrastes entre départements à valeur forte ou faible sont moins marqués. Les éléments d'habillage sont mal hiérarchisés : on note une forte densité de noms de villes et de couleurs parasites du côté de la Belgique ou de l'Allemagne. Les villes françaises en revanche sont peu visibles sous l'analyse, et l'on différencie mal les plus importantes d'entre elles. Inutile de souligner qu'une personne ayant du mal à lire les petits caractères à l'écran ou à distinguer les nuances de couleur sera moins à l'aise avec cette version.
En revanche, quand le zoom est plus élevé, et lorsque la représentation statistique porte sur des symboles, la résonance entre arrière-plan et avant-plan peut s'avérer efficace :
Vous pouvez bénéficier de ces services même si vos couches vectorielles sont dessinées par défaut dans une projection différente de celle que la plupart de ces services de plans utilisent. O3 reprojette à la volée les tracés vectoriels de façon à les rendre superposables avec les images. Par exemple, sur le site du ministère de l'Agriculture, les cartes du recensement agricole 2010 sont présentées par défaut en projection française Lambert 93. L'appel d'une couche du Géoportail (menu Voir > Afficher de nouvelles couches > IGN Géoportail) provoque automatiquement la reprojection de la couche communale.